Les incubateurs buccaux biparentaux se chargent à deux de la garde des jeunes - souvent jusqu'à ce qu'ils aient atteint la nage libre - alors que seul un poisson se charge de tout le travail chez les incubateurs buccaux monoparentaux .Il s'agit souvent de la femelle, sauf chez certains Sarotherodon. où il existe un transfert des tâches entre la femelle et le mâle. Une fois que les alevins ont atteint la nage libre, le parent incubateur peut soit les abandonner définitivement , soit continuer à les reprendre en bouche au moindre danger pendant plusieurs semaines. C'est ainsi que les grands Haplochrominiens prédateurs du lac Malawi, comme Tyranochromis macrostoma, gardent les alevins jusqu'à la taille de 5 à 7 cm, les reprenant en bouche dès qu'un danger menace.
D'autres parents peuvent confier leurs alevins à des familles d'adoption ( on appelle cela le "Farming-out" dans la littérature anglo-saxonne), que ce soit à des parents de leur propre espèce comme pour les Perissodus du Lac Tanganyika, ou à des poissons d'autres espèce, parfois même très éloigniées. Le cas le plus étonnant est le lâcher des jeunes de plusieurs espèces de Copadichromis et d'Otopharynx au sein des nids de poissons-chats Bagrus meridionalis dans le lac Malawi.
Les femelles en incubation relâchent leurs jeunes au-dessus des nids de ces grands poissons chats de 1.5 à 2 M de long et les poissons -chats gardent un nuage d'alevins de Cichlidés en plus de leurs propres alevins. Ils en tirent eux aussi un avantage puisque les prédateurs s'attaquent alors de préférences aux alevins de Cichlidés plutôt qu'aux leurs. Chez d'autres espèces, commeles sabulicoles des lacs Tanganyika et Malawi, les alevins sont relâchés en même temps par toutesles femelles en incubation d'unbanc.ils forment de vastes agglomérats de jeunes, rendant la tâches plus difficile pour les prédateurs qui sont désorientés par la masse de juvéniles accumulés.
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J'espère que vous avez apprécié ces articles et qu'ils vont seront nécessaire dans votre apprentissage aquariophile
Elle se déroule de la même façon que celle des pondeurs sur substrat pour les espèces incubatrices buccales larvophiles. Les femelles déposent les oeufs sur un substrat de ponte et attendent l'éclosion pour prendre les larbes en bouche. Dans ce cas, la femelle pond un long chapelet d'oeufs le long du substrat de ponte, suivie par le mâle qui dépose à son tour ses spermatozoïdes. Le couple défend alors ces oeufs jusqu'à éclosion des alevins, puis soit l'un soit les deux partenaires les prennent en bouche.
Avant l'éclosion, les oeufs sont très souvent recouverts d'une couche de sable destinée à les rendre moins accessibles aux prédateurs, comme chez les Bujurquina Sud-Américains.
Chez les incubateurs buccaux immédiats , le mâle et la femelle se disposent perpendiculairement l'un par rapport à l'autre ( en T ) et tournent sur eux-mêmes. La femelle dépose un chapelet d'oeufs et les reprend en bouche soit immédiatement, soit après fécondation par le mâle. Chez les espèces les plus évoluées, la prise en bouche par la femelle suit aussitôt la dépose des oeufs et la laitance du mâle est absorbée ensuite, la fécondation ayant lieu au sein de la cavité buccale.
Ces espèces ont développé des signaux corporels destinés à attirer la femelle vers le spermiducte du mâle. Ils se présentent sous la forme d'ocelles ovomorphes ( en forme d'oeufs) comme chez les haplochrominiens, de tasselles comme chez les Oreochromis ou de palettes ovomorphes au bout des pectorales comme chez les Ophtalmotilapia du Tanganyika . En général, une fois la ponte terminée, les deux partenaires se quittent pour ne plus avoir de contacts et la femelle assure seule le suivi de la reproduction. Chez les Haplochrominiens, une femelle se reproduit même souvent avec plusieurs mâles d'affilée. Les jeunes d'une même ponte peuvent avoir jusqu'a huit pères différents ( Observations faites dans le milieu naturel chez Maylandia Zebra ) .
Le territoire de ponte peut selon les cas être superposé au territoire alimentaire mais il en est parfois tout à fait différent. En effet, pour attirer le plus grand nombre possible de femelles, les mâles des espèces polygames de pleine eau ou des zones sableuses se doivent d'être parfaitement repérables dans le biotope. Ils construisent donc des structures de sable en forme de château ou de cônes, parfois même situées loin au-dessus du sol sableux au sommet des rochers, comme pour les Cyathopharynx du Lac Tanganyika dont les femelles vivent dans la couche superficielle d'eau, à plusieurs mètres au dessus du fond. D'autres, comme les Lethrinops et Copadichromis du Lac Malawi, ou les Enantiopus et Xenotilapia polygames du lac Tanganyika, se regroupent dans des arènes de ponte immenses où plusieurs centaines de mâles cohabitent, chacun essayant de construire le plus beau nid au meilleur endroit potentiel. Les femelles choisissent les mâles les plus colorés, mais aussi ceux qui sont capables de défendre les meilleurs sites. on appelle ce mode de reproduction aussi connu chez de nombreuses espèces d'oiseaux marins le " Lek Breeding ".
Souvent l'effet de masse de ces arènes de reproduction est assez saisissant, d'autant plus que de nombreuses espèces peuvent s'y mélanger. Il est alors intéressant de remarquer que chaque espèce fabrique un nid de forme différente, destiné à permettre un bon repérage par les femelles. C'est ainsi que dans les bies sableuses du lac Malawi, il est possible de rencontrer en saison de reproduction des arènes de plusieurs centaines de mètres carrés, où cohabitent des lethrinops, des Aulonocara Sabulicoles, des Otopharynx, des Copadichromis et des Nyassachromis, avec des nieds de toutes formes et des poissons de toutes couleurs.
Les espèces pétricoles, elles, défendent en général un territoire de ponte qui englobe leur territoire alimentaire, le centrant sur une cavité destinée à abriter le frai, comme dans le cas des M'bunas territoriaux du Lac Malawi et des Tropheus et Petrotilapia du Lac Tanganyika.
Chez les espèces les plus agressives, il y a ainsi formation d'un " jardin d'algues " puisque les algues ne sont pas broutées par les poissons d'autres espèces qui sont chassés par le mâle territorial. Ces " Jardin d'algues" véritables tâches vertes très repérables au milieu des rochers permettent aux femelles de repérer le territoire des mâles.
Certaines espèces, par contre, ne sont pas du tout territoriales et la reproduction a lieu lorsqu'un mâle rencontre au hasard de ses déplacements une femelle gravide, comme pour les Melanochromis et Labidochromis du Lac Malawi, qui ne creusent même pas de nid.
Enfin certaines espèces sont plus ou moins affranchies du substrat,et défendent des territoires de ponte tridimensionnels en pleine eau. tout le processus de ponte a lieu en eau libre, comme copadichromis chrysonotus du lac Malawi et les Cyprichromis du Lac Tanganyika qui forment d'immenses bancs de reproduction le long des falaises submergées.
La technique de reproduction la plue aboutie chez les cichlidés est l'incubation buccale.
Ce comportement parental de garde des oeufs et des larves dans la cavité buccale a pour originine un comportement classiques des poissons. Les parents s'occupent des jeunes en les transportant dans leur bouche en cas de danger. Peu à peu, l'évolution a favorisé les espèces qui prenaient les jeunes en bouche le plus tôt et le plus longtemps possible, si bien qu'il est possible de rencontrer tous les intermédiaires entre la ponte sur substrat découvert ou caché et l'incubation buccale immédiate.
Dans les biotopes où les substrats de ponte sont rares, il est bien évident que l'incubation buccale immédiate est une excellente réponse au manque de place. Tous les cichlidés pélagiques des grands lacs africains sont bien entendu des incubateurs buccaux immédiats, les espèces les plus évoluées n'ayant même plus besoin de contact avec le substrat pour se reporduire ( copadichromis chrysonotus dans le lac malawi , ou Cyprichromis et Bathybates dans le lac Tanganyika).
Les recherches scientifiques qui portent sur ce comportement sont très nombreuses mais il faut savoir que les éthologistes sont loin d'avoir faire le tour de la question et que de très nombreuses questions restent posées. Les comportements d'incubation buccale sont en fait très variés avec des espèces qui prennent les oeufs directement en bouche, des espèces qui attendent l'éclosion, des espèces dont c'est l'un ou l'autre des parents qui se charge seul de cette tâche et des espèces où les deux parents se la partagent. De plus l'incubation buccale s'est développée séparément dans les lignées suivantes : Haplochrominiens, Tilapia, Chromidotilapia, Geophagus, Héroines,Bujurquina.
Il n'est plus nécessaire aux espèces incubatrices buccales les plus évoluées de former des couples, puisqu'un seul des parentsest capable d'assurer la survie des alevins. Les partenaires ne se rencontrent alors que pour l'accouplement, seul le mâle défendant en général un territoire destiné à attirer les femelles à lui.
Chez les espèces dont le comportement incubateur buccal est moins évolué, comme les Bujurquina Sud-Américains ou certaines espèces de Xenotilapia du Lac Tanganyika, les poissons forment tout de même des couples dont les deux parents participent en général à l'incubation buccale, que ce soit en même temps ou de façon successive.
Voici la première partie ... sur Quatre ...
Demain Le Territoire ( toujours au sujet de la reproduction )
Trinidad, Venezuela, Guyane, Iles des Caraïbes, Nord de l'amérique du Sud. Vivent parfois à l'embouchure des rivières, en eau saumâtre.
Température
18 °C à 30 °C, 25 °C pour la reproduction
pH
6.0 à 8.0, 7.0 pour la reproduction
Dureté
4 °d GH à 30 °d GH, 13 °d GH pour la reproduction
Zone de vie
Surface & Milieu
Description
Poisson de petite taille dont les formes d'élevage sont caractérisées par la présence d'une nageoire caudale proéminente et très colorée.
Les Guppys sont dits "poissons pour débutant". C'était vrai, mais l'élevage trop intensif et ses conditions (eau salée pour faire ressortir les couleurs, croisements répétés, milieu stérile bombardé aux antibiotiques) les ont rendus particulièrement fragiles. Mâles et femelles sont très colorés actuellement, on ne trouve presque plus de formes naturelles en animalerie.
Parmi les formes sélectionnées, les mâles ont des queues de formes différentes : queue ronde, épée haute, épée basse, double épée, trident, fer de lance, en pelle, lyre, delta voile, voiles sont parmi les possibilités. Les plus courantes étant les queues en éventail et les queues triangulaires.
Attention toutefois à ne pas participer à la création de monstres difformes et handicapés (voilages etc...).
Le guppy est, et doit rester un poisson vif, que sa queue ne gêne pas pour s'enfuir notamment.
Espérance de vie
2 ans
Comportement
Il est vif, toujours en mouvement et pacifique. Très vorace, surveiller toujours le dosage de la quantité de nourriture. Très salissant et très prolifiques.
La maintenance en groupe constituée uniquement de mâles se fait courante, elle est cependant parfaitement contre-nature et des comportements abérrants peuvent alors être observés.
Il est préférable de maintenir des sujets des deux sexes, a raison de 3 femelles par mâle afin d'éviter l'acharnement d'un mâle sur une seule femelle (l'épuisement qui en découle pouvant être fatal a cette dernière).
Reproduction
Ovovivipare, ce poisson est très prolifique (d'où le surnom Million Fish). Aprés fécondation, la femelle peut donner plusieurs portées successives sans revoir un male.
Chaque femelle guppy donne naissance de 10 à 50 alevins (parfois plus de 100) toutes les 4 à 6 semaines. Mais ça dépend de la température de l'eau (plus elle est élevée et plus la durée de gestation sera réduite) et de l'âge de la femelle (plus elle est âgée et plus il y a d'alevins, plus la gestation sera longue ).
La maintenance et le grossissement des alevins peut se faire en bac nurserie où ils échapperont au canibalisme des adultes. Cela dit, en aquarium planté, les alevins les plus fort réussiront à se cacher et constitueront des poissons fort résistants grace à la selection naturelle. Malgré ce canibalisme, il faut porter une attention aux problèmes de surpopulation. D'autant que dans certains cas (notamment lorsque les parents sont jeunes) les guppys ne mangeront pas leur progéniture.
Il est fortement déconseillé de placer une femelle en gestation, ou ses petits, dans les pondoirs. Ces derniers sont en effet extrêmement stressants pour elle, causant souvent sa perte, ainsi que celle des alevins qui ne peuvent grossir correctement.
Dimorphisme
Les mâles possèdent un gonopode (nageoire anale modifiée en organe sexuel). Leur caudale et dorsale sont bien plus développées que celles des femelles. Ces dernières sont plus grandes, plus grosses et moins colorées que les mâles. Elles présentent aussi une petite tâche sombre proche de la région anale.
Vous avez craqué ? Vous ne pouvez plus attendre ? Bon on va préparer votre achat !
Comment choisir son PREMIER aquarium :
La taille et le volume Je déconseille de choisir un volume inférieur à 120 litres, notamment lorsqu'il s'agit du premier aquarium. Plus le bac est petit plus il vous sera difficile de gérer correctement les caractéristiques de l'eau et donc plus difficile de maintenir correctement vos poissons. La disposition de votre intérieur permet-elle la venue de nouveaux locataires ? L'aquarium ne doit pas être trop proche d'une source de chaleur, ni dans un passage favorisant les courants d'air. Enfin, il doit être placé dans un endroit calme, à l'abri de la lumière du jour et à proximité d'une prise électrique. Vous devez également choisir un meuble suffisamment résistant, un aquarium pesant très lourd une fois rempli. Attention à ne pas surpeuplé votre bac, il suffit d'additionner les cm de vos poissons ( taille adulte ) ce chiffre ne doit pas dépassé le volume de votre aquarium. JE DECONSEILLE FORTEMENT LES BOCALS Il faut savoir que les bocals est INTERDIT en Italie. Le Matériel OBLIGATOIRE qu'il faut :) Le FILTRE : Interne ou Externe : Filtre interne avec pompe / Suffisant mais je déconseille car très très petit ... Filtre interne biologique / Je conseille fortement même si c'est pas très esthétique, Filtre Externe / Je conseille fortement c'est le top Décante Externe / Je déconseille aux débutants ... Le CHAUFFAGE : Il suffit de prendre un chauffage suffisamment puissant par rapport à votre aquarium, il faut aussi ce renseigner sur la température que supporte vos poissons d'ou viennent t-il ... La POMPE Il faut que la pompe soit 1 a 2 fois supérieur au volume de votre aquarium ... Exe : Aquarium 120L , pompe conseillé de 240L voir 360L si je devrais faire un choix je prend 360L :)
L'ECLAIRAGE Dans un aquarium, le meilleur éclairage est rendu par des néons. Cependant, le choix de ceux-ci dépend des espèces de poissons sélectionnées. Il existe trois types d'éclairage : les tubes fluorescents (éclairage le moins coûteux et conseillé pour les poissons d'eau douce), les lampes HQL (conçues pour aider la croissance des plantes) et les lampes HQI. Ces dernières sont sans nul doute le mieux placées en terme de qualité, mais aussi en terme de coût. Sachez enfin qu'il existe des néons qui favorisent la croissance des plantes ou qui embellissent les couleurs des poissons. Les tubes néons T5 sont plus puissants que les néons classiques et recommandés pour les plantes. SUBSTRAT ( Pas Obligatoire )
Si vous voulez un bac avec des plantes naturelles, c'est OBLIGATOIRE ... sauf pour Anubias / Mousse de Java par exemple . Si c'est un bac style ( Malawi ) Je vous le déconseille .
Le groupe facebook va proliféré sur ce Blog et donc la possibilité de s'agrandir ( pub etc .... )
L'équipe de modérateur est pour l'instant constituer de deux membres ( Lucie Lpz, Jérem Oli ).
Les conseils seront construit grâce au groupe facebook :)
- Installation de son premier aquarium
- Maintenance des cichlidés ( américain, africain) par exemple
- Et pleins d'informations sur vos poissons d'aquariums :)